Wednesday, September 30, 2009

Vers la réinstallations des séquestrés des camps de Tindouf dans des pays tiers

Les séquestrés de Tindouf devraient être installés dans des pays tiers. Des pays non concernés par ce conflit crée par le polisario Algérien. Premièrement pour permettre l'acheminement des aides humanitaires à ces séquestrés et éviter le détournement de ces aides vers d'autres but comme l'enrichissement illégal de certains  dirigeants algériens, l'achat des armes qui peuvent tomber entre les mains des mercenaires terroristes payés  à la tâche pour déstabiliser le Maroc et terroriser sa population et principalement la population des provinces du sud du Royaume. Durant la fin des années 70, les années 80 et avant le cesser le feu, les localités des provinces du sud étaient la cible des attaques de ces mercenaires aidés et financés par l'Algérie. Ces attaques  avaient tués beaucoup de marocains sudistes. L'Algérie doit demander pardon aux familles de ces victimes  et les rembourser. Le dernier événement survenu aux provinces du sud est l'infiltration d'une bande du polisario          dans la région de l'Oued Ennamouss dans la localité de Foum Zguid (province de Tata Région Guelmim Smara). Cette bande était armée avec des Kalachnikoves.

Le Maroc a appelé, lundi, le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à réinstaller, conformément à son mandat, les séquestrés des camps de Tindouf dans des pays tiers. Face au blocage humanitaire actuel, le Maroc voudrait demander au HCR de prendre les mesures nécessaires pour mettre en oeuvre cette solution et d'informer les populations des camps sur leur droit de pouvoir quitter ces camps et choisir librement de se réinstaller dans des pays tiers, a affirmé l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations unies à Genève, Omar Hilale, qui intervenait devant la 60ème session du Comité exécutif du HCR.

M. Hilale a ajouté que la décision du Maroc est motivée par plusieurs raisons, expliquant notamment que le Royaume rejette avec force les motivations politiques de l'Algérie pour son opposition au retour librement consenti de ces populations marocaines à leur mère-patrie, comme il n'acceptera jamais qu'elle les prive de leur droit légitime à la réinstallation. Cette décision est aussi motivée par le fait que le cas des camps de Tindouf fait partie des «situations de réfugiés prolongées» et en tant que tel, ils sont directement concernés par la mise en oeuvre des solutions durables préconisées par le HCR, conformément à son mandat, a poursuivi le diplomate marocain, ajoutant que les populations des camps vivent dans des conditions dramatiques insupportables.

L'Algérie a abdiqué sa responsabilité internationale dans les camps en faveur du polisario et oeuvré à leur militarisation, en violation du droit international humanitaire et le polisario vient de créer dans ces camps des tribunaux pour y juger ceux qui osent s'opposer à son autoritarisme stalinien de parti unique, ou tentent de fuir les camps, a encore dénoncé l'ambassadeur marocain, qui a évoqué la poursuite des violations des droits de l'homme des populations des camps au vu et au su et avec la complicité du pays hôte, l'Algérie.

Il a réaffirmé, à cet égard, l'impossibilité pour le Maroc de se résigner à la perpétuation de la séquestration de ses citoyens dans les camps de Tindouf pour servir l'agenda caché de l'Algérie. S'agissant du timing de la requête marocaine au HCR, M. Hilale a précisé qu'il a été dicté par plusieurs considérations, à savoir que le blocage, depuis 35 ans, par l'Algérie du mandat du HCR à l'égard des camps de Tindouf est intolérable moralement, inacceptable politiquement et illégal juridiquement. Le HCR ne devrait plus se limiter, dans les camps de Tindouf, à son seul mandat d'assistance alimentaire, mais devrait l'élargir, comme l'y obligent ses statuts, à la protection en général et la mise en oeuvre des solutions durables en particulier, car les populations ont désormais plus besoin de liberté et de dignité humaine que de farine et de lait en poudre, a-t-il encore expliqué.

Selon le diplomate marocain, ce timing se justifie en outre par l'inquiétante confirmation par l'Algérie, lors du récent périple du Haut Commissaire dans la région, de son veto au recensement des populations des camps, et partant de leur droit au rapatriement volontaire, ce qui est, a-t-il dénoncé, synonyme de leur condamnation à une peine collective d'exil à perpétuité. (MAP)


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